Mes Chroniques Littéraires - Interview par Chroniqueuse6, le 31 octobre 2018Mon article
Posté le 03/05/2019
Edouard BW Entrevue-Auteur
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1-Parlez-nous un peu de vous ?
Je suis en grande majorité Edouard B. W., celui qui m’habite dès que j’ai un clavier sous les doigts et que je peux laisser libre cours à un univers que je considère tel qu’il devrait être dans la vraie vie.
Dans l’intimité, j’élève seul ma fille sur des périodes de plusieurs années et j’ai cessé de ne me consacrer qu’à mon travail – en dehors de ma fille bien entendu – depuis peu. J’ai entamé une sorte de transition en 2014, quand je me suis mis à écrire des nouvelles, format qui me convenait le mieux compte tenu du peu de temps que j’avais à y consacrer, avant d’y prendre finalement goût. Je considère à présent que la nouvelle est au roman ce que l’expresso est au café filtre. Ca a l’air péjoratif, dit ainsi, mais je me comprends et puis vous assurer que ce n’était pas mon intention ! (rires)
2-Qu'est-ce qui vous a donné l'envie d’écrire ?
Très tôt, j’ai eu envie de faire rêver mes lectrices et mes lecteurs comme je rêvais moi-même en dévorant les ouvrages de Jules Verne.
J’ai écrit mes deux premières histoires quand j’avais douze ou treize ans, avec le stylo-plume offert par mon père quelques années plus tôt, un Schaeffer, et j’avais relié les pages avec de la gaze collée et une couverture cartonnée illustrée par mes soins. La qualité était suffisante pour rendre mon père heureux.
J’ai quelque peu changé de style à présent, mais je n’ai jamais eu de cesse de chercher à provoquer quelque chose chez celles et ceux auxquels je m’adresse, que ce soit verbalement ou par écrit.
3-Avez-vous un genre particulier ? Et pourquoi ?
Je ne suis pas du genre à répondre à ce type de question car je trouve que ce serait trop me mettre en avant. C’est mon problème, je le sais : Je ne sais pas me vendre. D’un autre côté, à ceux qui se disent eux-mêmes « atypiques », par exemple, je pense très fort « soyez un peu humbles, bon sang de bois ! », même s’ils le sont réellement, atypiques.
Vous imaginez donc dans quel embarras vous me mettez en me posant ce genre de question. J’ai cependant trouvé une solution de contournement, voici quelques extraits d’Articles sur mon dernier ouvrage qui vous répondront, tant sur le style que sur le genre littéraire :
« La plume de l'auteur est délicate et agressive, il sait capter l'attention du lecteur »
Salem Rendis
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« Je vous conseille d’autant plus cette lecture si vous aimez l’humour noir »
Alyttérature
https://alytterature.wordpress.com/2018/08/14/entropiae-edouard-b-w-☆☆☆☆
« L'auteur n'hésite jamais à franchir la frontière du politiquement correct, et juste pour cette raison, il a tout mon respect. Car aujourd'hui, rares sont les auteurs qui le font »
Martin Dufresne
https://www.martindufresne.com/2018/07/entropiae.html
« Attention, il faut parfois avoir le cœur bien accroché, mais cela se lit très bien ! »
Les Chroniques de Meryma
https://leschroniquesdemeryma.jimdo.com/2018/08/07/entropiae
« En temps normal il m'en faut beaucoup plus pour me déstabiliser mais ce texte est si bien écrit que j'étais mal. »
Les livres de Lily
https://lilyecrit.wixsite.com/lilygaelis/single-post/2018/08/10/Entropiae
Si la question portait plus précisément sur le genre littéraire, cela dépend de mes histoires, bien entendu, mais je me suis essayé au Noir, au Frissons, à la Romance (à ma sauce, bien sûr, ah ! ahhh !), au Huis-clos, à la Poésie et au Conte philosophique (uchronie et dystopie).
J’aime beaucoup faire participer la lectrice ou le lecteur à l’histoire également, jouer avec ses sentiments, ses faiblesses, provoquer de l’incompréhension…
4-Quelles ont été vos sources d’inspirations ?
Pour le style ou l’approche, je pars souvent d’un petit bout de ma vie pour tenter de donner un côté réaliste, puis je le triture dans tous les sens jusqu’à ce que cela parte loin, très loin. Je pense que je tiens cette approche de Stephen King, même si je n’aborde pas du tout les mêmes thèmes.
En termes d’ambiance, plusieurs lecteurs ont identifié un côté Lovecraft dans l’une de mes nouvelles. Ce n’était pas volontaire mais cet auteur fait partie de mes favoris. J’ai vraiment goûté le compliment !
Je ne peux pas trop dévoiler certains contenus de mes textes mais ce qu’est devenue la civilisation humaine et notre place sur cette Terre font partie de mes sujets de préoccupations principaux.
Dans l’une des histoires d’Entropiae, par exemple, je propose une solution pour sauver notre planète à l’aide de la robotique et de l’intelligence artificielle. C’est une histoire qui a beaucoup plu à la très grande majorité des lecteur.e.s !
5-Combien de temps passez-vous à écrire un livre ?
Il me faut généralement une année, mais je ne suis malheureusement pas écrivain à temps plein.
Par ailleurs, au-delà des corrections, je reviens plusieurs fois sur mes textes, j’écoute la musicalité des phrases, comment les mots s’enchaînent pour qu’ils ne soient pas difficiles à lire d’une traite, l’allure des paragraphes, que je préfère aérés que monolithiques.En moyenne, il faut compter trois à quatre semaines pour une trentaine de pages.
6-Qu'avez-vous écrit et publié jusqu'à maintenant ?
Recueil n.1 – 3 histoires pour celles et ceux qui ne veulent pas dormir…
Il s’agit d’un recueil de nouvelles publié en novembre 2015, dans lequel je joue avec les sentiments des lecteur.e.s.
Il est disponible aux formats broché (ISBN Bookelis # 978-15-307-5014-6),
ePub (Kobo) et Mobi (Kindle).
Aux origines – Une vérité sur les origines de l’Homme et son futur
Il s’agit d’un recueil de nouvelles publié en avril 2018, dans lequel j’aborde des sujets de fond beaucoup plus sérieux, sous la forme de contes philosophiques (une uchronie et une dystopie).
Il est disponible aux formats broché (ISBN Bookelis # 979-10-227-7175-7),
ePub (Kobo) et Mobi (Kindle).
Entropiae – Les dystopies du passé font les entropies du futur
Il s’agit de la compilation des deux premiers recueils de nouvelles, plus une histoire « bonus », publié en mai 2018.
Il est disponible aux formats broché (ISBN Bookelis # 979-10-227-5976-2),
ePub (Kobo) et Mobi (Kindle).
7-Comment avez-vous procédé pour publier votre livre ?
Pour « Recueil n.1 », j’avais commencé par publier la version Kindle, puis la version brochée, toujours sur Amazon.
Je n’étais pas du tout satisfait du résultat car la version Amazon ne me permettait pas de faire ce que je souhaitais au niveau de la couverture.
J’ai ensuite publié la version Kobo, très difficilement car le modèle Word fourni par Amazon était truffé d’erreurs – je ne savais même pas qu’il était possible de générer des erreurs dans ce genre de fichier ! J’ai dû forcer un peu la main, c’est passé, mais aujourd’hui le site Kobo ne me permet plus de retoucher le texte.
C’est en produisant la version reliée chez Bookelis que j’ai tout remis à plat, et j’ai trouvé ce qui, pour moi, est la procédure la plus efficace. Je l’ai testée sur mes deux ouvrages suivants et c’est passé sans la moindre anicroche !
Le texte est saisi dans Microsoft Word, directement au format A5, je fais la couverture moi-même à l’aide de Paint.NET et d’Affinity Photo, et je fais une synchronisation permanente sur OneDrive plus une sauvegarde sur un autre emplacement de mon disque, également synchronisé sur OneDrive.
La version papier est imprimée chez Bookelis, qui imprime en France et permet de choisir le type de papier – dont un recyclé sans usage de chlore – ainsi que le type de pelliculage de la couverture – brillant ou mat.
8-Êtes-vous sensible à la critique littéraire ? Comment le prenez-vous ?
Je suis bien entendu très sensible à la critique, mais pas sur tous les points. La qualité de l’écriture est le point le plus important pour moi, c’est la dorsale de tous mes textes.
Ensuite, je fais attention au ressenti sur mes textes. Dire qu’il n’est pas possible de plaire à tout le monde est une lapalissade, mais qu’une lectrice ou qu’un lecteur n’ait pas aimé l’un de mes textes parce qu’il l’a dérangé.e, qu’elle ou il s’est senti.e mal en le lisant, ou encore n’a pas aimé les sensations ressenties, tout cela n’est que points positifs pour moi, car cela signifie que j’ai réussi la mission que je me suis moi-même fixée, à savoir communiquer quelque chose à ma lectrice ou mon lecteur.
J’ai l’impression que plusieurs de mes textes « période Recueil n.1 » ont pas mal chamboulé certaines personnes, mais aucune d’entre-elles – à l’exception de celle qui confirme la règle mais qui a tout de même fait de beaux compliments sur l’écriture – n’a été capable de s’empêcher de lire.
Pour le moment, je n’ai pas eu de critique négative, mais étant donné le travail énorme que représente l’écriture, toutes les tripes et les morceaux de soi que l’on met dedans, je pense que cela m’atteindrait beaucoup si cela m’arrivait.
Je touche du bois – mais où y en a-t-il ?
9-Quels sont vos auteurs préférés ?
Voici ceux que je cite dans ma quatrième de couverture : Jules Verne, H. P. Lovecraft, Stephen King, Philip K. Dick, Tim Powers, Peter Straub, Anthony Burgess, Pierre Boulle, Richard Matheson père et fils, Anne Rice…
Ce ne sont pas les seuls, bien entendu. J’ai découvert de très belles plumes parmi les autoédités également, mais je préfère n’en citer aucune pour ménager les susceptibilités ! (rires)
10-Quels conseils donneriez-vous à une personne souhaitant écrire un livre ?
Je dirais qu’il faut de la patience, parce qu’une histoire écrite à la hâte, cela se détecte tout de suite : les fautes d’orthographe, de ponctuation, les phrases « pas françaises », un vocabulaire trop approximatif… J’en passe et des pires !
Je conseille de prendre des notes, cela peut permettre d’éviter des incohérences dans le récit. Il faut également laisser son égo de côté, lorsque viennent les étapes des corrections et les critiques. Ne demandez par leur avis à vos proches, ils voudront très certainement être trop gentils et cela vous desservira lorsque vos premiers lecteurs indépendants, qui auront acheté votre livre, commenceront à se plaindre de la qualité.
Et, surtout, après toutes ces phases de corrections, laissez le texte reposer un bon mois au minimum – histoire de l’oublier un peu – avant de le relire intégralement, car malgré toutes les étapes de relectures, il y a fort à parier que vous en trouverez d’autres !
Petit détail pratique également, pensez aux Services Presse avant de commencer à communiquer sur votre ouvrage, et essayez de faire coïncider la parution des articles avec celle du livre.
Et, l’ultime conseil que je me permettrai de prodiguer ici, c’est de ne pas s’en faire si votre premier ouvrage ne rencontre pas de succès. Le second se vendra un peu mieux et le troisième encore plus !
J’ai lu un jour qu’il y aurait une barrière psychologique, chez l’acheteur, qui hésiterait à choisir un livre d’un auteur qui n’en aurait pas un certain nombre en rayon. Je ne sais pas si c’est vrai, mais si tel était le cas, alors raison de plus pour être persévérant ET patient !
Un dernier conseil quand même : Ne prenez pas des cafés trop forts, cela troue l’estomac et le quinzième Nespresso force 9 de la journée rend fébrile, au bout d’un mois.
Voici l’adresse d’une page où vous pourrez trouver des carnets d’adresses de professionnels qui proposent des services de qualité, pour la relecture / correction, les promotions, les Services Presse, les illustrations et la traduction :
https://www.facebook.com/InfosAuteurs/
11-Je vous laisse terminer...A vous le dernier mot !
Merci, c’est gentil ! (rires)
Je vous remercie pour cette interview qui, je l’espère, aura donné l’envie à vos lectrices et lecteurs qui ne me connaissaient pas de découvrir Entropiae à présent.
J’en profite pour saluer mes ami.e.s des cercles d’auteur.e.s auxquels je participe, ainsi que ma fille et Red – ma graphiste – qui m’ont toutes deux poussé à me secouer pour écrire enfin, et je ne le regrette pas !
Les auteur.e.s ont la chance de pouvoir vivre dans leurs bulles merveilleuses respectives, pourvu que cela dure !
La source est ici.
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