Hélène et les bouquins - Connected People, le 24 octobre 2021
Posté le 31/10/2021
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Connected people (recueil Les Indé Lébiles) publié chez Humbird &...
2021-10-31T00:00:00+02:00
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Connected people (recueil Les Indé Lébiles) publié chez Humbird & Curlew
Je remercie chaleureusement mon partenaire pour ce service presse.
Ce recueil renferme 14 nouvelles et poèmes dont le thème principal, le futur, est abordé de manière très différente par chacun des auteurs concernés.
1. L’intuition de soit (Alexandre Zaïr) : Une nouvelle qui définit particulièrement bien toute l’importance que l’on donne aux appareils électroniques et à la nouvelle technologie, aujourd’hui. Elle nous alerte également sur son évolution incroyable.
2. Thor (Béatrice Galvan) : Le futur complètement flippant où tout est mecanisé, jusqu’aux sentiments
3. PA-21 (Clément Grimbert) : que se passerait-il si les robots se mettaient à penser par eux même, bridés et instrumentalisés par les humains qui les ont créés ?
4. Myxhommatose (Édouard B. W) : Une nouvelle qui nous interroge sur ce que deviendraient nos vies sans la technologie avancée que nous aurions pu connaître, sur la solitude qui serait la nôtre après l’effondrement de cette technologie.
5. A distance (Florence Metge) : Cette nouvelle appuie sur la faiblesse qu’est le fait de ressentir des sentiments pour autrui, cet attachement qu’un humain ne peut s’empêcher de ressentir pour quelqu’un qu’il côtoie au quotidien, quitte à oublier qu’il s’agit d’un androïde
6. Diamantis (J. Leander) : Une nouvelle qui nous alerte sur la dépendance à la technologie, que l’on en ait besoin ou non et au danger de la voir disparaître à cause de la rébellion ou de hackers sans scrupules
7. Petit interlude poétique (Lionel Bonijol) : Poèmes très justes et bien amenés sur notre addiction à la technologie
8. La révolte d’Harlow (Johnathane Hoctor-Anger) : Une petite enquête policière qui inclus des meca-agents mais qui conserve une grande part de réalisme
9. Croqué-cloche (Laurence Alemanni) : Cette nouvelle ravirait les hommes politiques qui souhaitent ‘’nettoyer’’ leurs rues, dans tous les sens du terme
10. Connected (Liliane Fournier) : La chute de la technologie provoquerait à coup sûr une régression importante de l’humanité.
11. La vengeance de l’ouvre-boîte (Marc Gérard) : Lorsque la technologie tombe en panne nous sommes démunis.
12. Oreilles connectées (Monsieur Odin) : Complot via enceintes connectées qui nous maintient dans le monde actuel puisqu’il fut prouvé que nos enceintes connectées nous épient et nous enregistrent.
13. Miroir (Red W) : Quand les machines prennent nos vies en mains et nous dirigent sans vergogne.
14. Commérages digitaux (Thomas Poussard) : Rébellion des machines sous forme de complots
Mon ressenti final :
Il n’est plus à démontrer aujourd’hui, que la technologie tient une part plus qu’importante dans notre vie, nous rendant toujours plus dépendant, plus feignant, plus idiot. Elle gère notre vie, qu’elle soit professionnelle ou personnelle. Elle s’occupe de nous divertir, de nous informer, de nous rappeler les dates importantes, de faire matcher nos futures rencontres amoureuses… Elle est le lien qui maintient les uns aux autres sans que nous n’ayons besoin de faire le moindre effort. Peu à peu, celle-ci nous enferme dans une solitude qui ne nous saute même plus aux yeux.
La technologie d’aujourd’hui, c’est le mobile, la machine à laver qui pèse le linge, l’écran tactile, le réveil connecté, l’enceinte connectée qui répond à toutes nos questions, nos envies, nos lacunes. C’est l’ordinateur qui a maintenu le lien entre l’enfant et l’école durant le confinement, la montre qui nous félicite d’avoir fait 1000 pas dans la journée, c’est l’alarme qui prévient les autorités avant nous même, et c’est vient entendu internet, que l’on ne présente plus.
Certaines nouvelles sont restées assez proches de ce que nous vivons à l’heure actuelles (la révolte d’Harlow, oreilles connectées). D’autres m’ont fait penser à des films parus au cinéma ( Connected, Myxhommatose). Toutes mêlent humains et androïdes, avec partout, cet attachement, cette sensibilité que l’humain possède à la différence de l’AI, et à chaque fois, c’est ce qui coûte le pire à l’humain. La technologie possède cette froideur qui lui permet d’avancer, de toujours faire plus, mieux. Les sentiments prennent trop de place dans l’humanité et cela nous perd à chaque fois.
Vous savez maintenant, que chaque publication de cette maison d’édition me ravit. C’est donc sans surprise que j’ai passé un moment de lecture exceptionnel. L’humaine que je suis a senti son cœur se fêler à la lecture de ‘’l’intuition de soit’’ puis il s’est brisé à ‘’Diamantis’’. La qualité d’écriture de chacun des auteurs choisis pour animer ce recueil est telle que l’immersion est immédiate et qu’elle fait froid dans le dos. Les Terminator et autres Resident Evil prendront vie dans le futur et ce n’est pas très réjouissant. Rien ne peut arrêter la course au ‘’toujours plus, toujours mieux’’. Des Steve Jobs (paix à son âme) et Elon Musk sont des visionnaires, dont les cerveaux sont déjà à milles lieux de ce qui se fera dans vingt ans et j’avoue que tout cela est assez effrayant
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