Favre Céléna Fabienne - Interview par Favre Céléna Fabienne, le 20 octobre 2018
Posté le 03/05/2019
Table Ronde Autour Des Livres
Bonjour Edouard B.W ?, je suis très contente que vous ayez accepté d’être interviewé, avant de commencer, permettez moi de présentez vos ouvrages, vous avez écrit trois livres un premier RECUEIL N.1 : 3 HISTOIRES POUR CEUX QUI NE VEULENT PAS DORMIR… , paru le 02 avril 2015, le 2 ème AUX ORIGINES : UNE VERITE SUR LES ORIGINES DE L’HOMME ET SON FUTUR, paru le 02 avril 2018 et le petit dernier qui s’intitule :
ENTROPIAE
En voici la présentation :
Ce livre regroupe les deux premiers recueils de nouvelles Recueil n. 1 - Pour celles et ceux qui ne veulent pas dormir et Aux origines - Une vérité sur les origines de l'homme et son futur, plus une petite histoire « bonus » pour clôturer le tout en chanson.
Recueil n. 1 vous emmènera au travers de trois nouvelles dans des jeux d'émotions troublants et dérangeants pourvu que vous soyez de nature puritaine, alors que ce n'est que l'histoire de la vie ! Vibrez avec ce couple vivant une histoire d'amour impossible, accompagnez ces deux amis improbables qui se promènent inlassablement autour du même pâté de maisons, et vivez le réveil difficile d'un étudiant après une banale soirée très imbibée. Rien de plus banal, n'est-ce pas ? Effectivement, mais...
Aux origines parle de l'éveil de la conscience de l'Homme. Il est grand temps qu'il découvre ses origines... et son futur. Ces nouvelles agrémentées de courts textes sombres et poétiques sont une critique sans pitié de la société que nous avons créée, de notre légitimité sur cette Terre et de notre prise de conscience ô combien tardive de ce que nous ne sommes pas ni n'avons jamais été. Enfin, très humblement, je vous proposerai une solution pour préserver notre bonne vieille planète grâce aux nouvelles technologies, car il fallait bien terminer sur une note positive !
Bonus – puisque ce livre est une sorte de compilation, il fallait un bonus ! Ce texte presque autobiographique raconte le débordement d'amour d'un père et de sa fille, suite à leurs retrouvailles après un long mois de vacances.
Racontez-nous comment vous en êtes venu à écrire ce livre ?
J’ai toujours eu un penchant parfaitement équilibré entre « la technique » et « la littérature ». J’avais douze ans quand j’ai sorti ma première application (un grapheur pour représenter des histogrammes avec mise en page, etc) ainsi que deux petites nouvelles, très librement inspirées des deux ouvrages de Jules Verne : « Le château des Carpathes » et « La maison à vapeur », écrites à la main, reliés avec couverture cartonnée.
Mais il a bien fallu faire un choix pour l’après-BAC et j’ai préféré la sureté de l’emploi, j’ai donc délessé mon côté littéraire, qui est cependant toujours resté présent dans un coin de ma tête pour entrer dans une école d’Ingénieurs spécialisée dans l’informatique (et les télécommunications en ce qui me concerne).
J’ai toujours eu une vie très compliquée, résultat d’un statut de workaholic assumé dès que j’ai su lire et écrire, puis faite de pensions alimentaires à peine mes études supérieures terminées, de demi-journées perdues dans les bouchons parisiens également.
J’avais tenté d’écrire un roman, tout droit issu d’un rêve que j’ai peaufiné plusieurs nuits durant à l’époque du lycée, mais mon manuscrit a fini perdu lors d’un déménagement de trop. Je n’étais pas très satisfait de la façon dont se passait l’écriture. Il m’arrivait parfois de ne rien produire pendant une année, aussi avais-je beaucoup de mal à suivre le fil de mon histoire…
Un jour, dans les années 2000, j’ai lu Dystopia, de Richard Matheson Jr. J’y ai lu l’une des histoires les plus courtes, et sans aucun doute la plus traumatisante de ma vie de lecteur, celle qui s’intitule « Rouge »… Quand je me suis rendu compte que j’avais perdu mon manuscrit, quelques années plus tard, je me suis mis en tête de me remettre à l’écriture, mais pour écrire des nouvelles. Elles sont tellement plus efficaces que les romans ! Même en tant que lecteur, avec mon travail, il m’arrivait de lire un roman « à la Stephen King » sur plus d’une année, à relire plusieurs fois certains paragraphes pour me remettre dans le bain. Pour ceux qui travaillent vraiment beaucoup, la nouvelle est également LA solution pour ne pas arrêter la lecture !
En vous répondant, je me rends compte que je dois beaucoup à Matheson Jr ; dans Recueil n.1, je cherchais bien à faire jaillir chez mes lecteurs des émotions que j’ai ressenties à la lecture de la courte nouvelle dont je vous parlais. J’aime jouer avec eux, les amener à ressentir non seulement des frissons, mais parfois de l’agacement ou de la frustration expérimentés semble-t-il avec un certain succès dans Aux origines. A destination de certaines de mes connaissances qui voudraient bien le lire, j’ai également cherché à générer chez elles de la haine et de l’incrompréhension (« Mais pourquoi écrit-il cela ?!? »). Dans une histoire à paraître (oui, oui, c’est un scoop ! (rires)), c’est quand ma compagne est ressortie les yeux rougis par l’émotion et qu’elle m’a dit « je te déteste » toutes les dix lignes que je sais que j’ai su avoir réussi mon histoire. Comme je la connais très bien, il ne lui a fallu qu’une seule lecture pour succomber.
Euh… J’écris tout ceci mais je l’aime comme un fou, ne vous m’éprenez pas !
Ce qui m’amène tout naturellement à vous posez la question suivante, comment arrivez-vous à gérer votre temps pour écrire ? Vous avez peut être une activité professionnelle, si oui, comment faites vous pour écrire ?
Et bien voilà ! J’avais anticipé votre question tout à l’heure ! Plus sérieusement, il m’a fallu attendre 2015 pour pouvoir écrire réellement. Tout d’abord en me forçant à déléguer, l’une des choses les plus difficiles pour moi car j’ai toujours une idée extrêmement précise du résultat que je veux obtenir. Mais j’ai tenu bon, et vivant seul avec ma fille à cette période-là, elle m’a fait ce très beau cadeau de me laisser du temps pour écrire certains week-ends. Elle était vraiment très fière que j’aie cette nouvelle activité, elle qui lisait déjà énormément. De même, pendant les semaines de congés, je pouvais me consacrer à cette passion au lieu de passer tout mon temps à participer à des réunions pour le boulot comme c’était le cas jusqu’alors.
J’ai changé de poste, plus récemment, et maintenant que j’ai atteint mon objectif personnel de deux recueils de nouvelles (Recueil n.1 et Aux origines), j’ai décidé de réécrire le roman perdu tout en le mettant au goût du jour.
Maintenant que nous savons comment vous vous organisez, parlez nous un peu de vous ? Avez-vous d’autres passions mise à part l’écriture ?
En dehors de ma fille et de ma compagne ? J’adore les voyages mais j’ai énormément de remors à l’idée de marquer le monde de mon empreinte carbone. La photographie également ; je prends souvent mon Nikon, et surtout mon Lumia pour photographier les endroits très compliqués en terme de luminosité.
J’aime beaucoup la musique également (à écouter car je suis incapable d’aligner deux notes correctement) mais bien qu’aimant beaucoup de styles, je suis très sélectif ; il faut qu’elle me transporte, qu’elle m’emplissent de sensations, je m’enferme alors comme dans une bulle et je ne suis plus que dans ma tête, à nager parmi les instruments, les rythmiques, les soli…
Le développement d’applications était une passion également, mais je n’aime pas trop la tournure que cela prend en terme de design et d’usage d’API dans le Cloud. Je m’y intéresse toujours mais je me suis recentré sur l’architecture, en prenant soin de laisser les « p’tits jeunes » se salir les mains.
Edouard, dites nous tout, pensez-vous en faire un jour votre métier ?
Oui ! Dès que je serai à la retraite, j’en ferai mon métier, je le jure !
Avant, cela me semble un peu compliqué… Il faudrait trouver une maison d’édition avec des « bollocks ». Celles que j’ai contactées jusqu’à présent se sont révélées avoir toutes un fonctionnement basé sur le participatif, ce qui ne me dérange pas plus que cela, c’est une forme de partenariat que je conçois sans difficulté. En revanche, il faut le faire dans la limite du raisonnable car, dans un partenariat, ce n’est pas au client (c’est-à-dire l’auteur.e) de prendre tous les risques.
Il faut avouer aussi qu’elles [les maisons d’éditions] ne donnent pas envie. Je parle des gros morceaux. Je ne vais pas les citer, mais entre celles qui ne font plus que dans les romances pour les nouveaux auteurs et celles qui affichent fièrement qu’elles ne publient que des best sellers américains (qui ont donc fait leurs preuves), je préfère les laisser où elles sont. Si elles vivent bien ainsi, grand bien leur fasse mais elles doivent bien s’imaginer ce que je pense d’elles. Enfin, non puisqu’elles ne me connaissent même pas (rire).
Moi ce que j aimerais savoir Edouard c’est comment vous viennent les idées, arrivent -elles tout naturellement ou vous faut-il un plan pour élaborer votre texte ?
Il y a naturellement tout un tas de conditions qui font que j’ai une idée d’histoire… Cela peut venir d’un rêve, une phrase que j’entends à la radio, un fait divers qui me rappelle une histoire personnelle, que je vais torturer jusqu’à ce qu’elle devienne méconnaissable.
L’histoire bonus d’Entropiae a une origine un peu différente puisqu’elle me vient de ma fille. C’est ce que j’explique dans le livre : c’une histoire presque autobiographique ! Nous nous étions bien amusés à jouer ce qui sera devenu la scène finale. Ma fille rentrait de vacances (un mois avec sa mère, vous vous rendez compte ?!?) et s’était jetée dans mes bras dès qu’elle m’a vu. Elle a ensuite commencé une petite scène (décrite un peu différemment dans l’histoire) en riant, disant qu’elle « était bien ma fille ». J’ai ri à mon tour, en lui promettant de l’écrire. Elle ne m’a pas cru… Si vous aviez vu sa tête quand elle l’a lue, comprenant au fil de l’eau de quoi il s’agissait, et ce que j’ai fait de notre petit jeu ! J’ai a-do-ré voir sa tête !
J’ai entendu des ecrivains dire qu’ils avaient un mentor qui les inspiraient et vous Edouard, mentor ou pas mentor ?
Non. J’ai parlé de Matheson Jr, mais c’est plus l’auteur qui m’a fait comprendre qu’il était possible d’écrire des nouvelles et d’en faire ce que l’on voulait, et à quel point le rapport entre l’auteur et le lecteur se trouvait changé par rapport à un roman. C’est vraiment une communion (j’ai dit cela en croisant les doigts), un dialogue par texte interposé.
En dehors de cet aspect disons… technique… tout vient de moi et de séries télévisées (d’un ancien temps !) ou de ma lecture d’ouvrages dont j’ai voulu m’inspirer pour insuffler une certaine ambiance, essayer de provoquer ce que j’ai pu ressentir à un moment donné. Quand j’écris, j’entre dans une sorte de transe, les mots me viennent tous seuls, le rythme des phrases, des actions, tout me vient sans que je le provoque. C’est un peu comme lorsque l’on fait une opération méthématique dans sa tête… On n’y pense pas mais le résultat vient tout seul, comme si c’était une couche inférieure du cerveau qui travaillait pour celle du dessus…
Mais je m’égare !
Il y a eu Jules Verne aussi, bien sûr, mais c’était avant même d’avoir l’âge d’être adolescent.
Ensuite, c’est bien entendu le mélange de toutes mes expériences, de toutes mes lectures, de ma vie privée, d’articles que j’ai pu lire ici ou là…
Quand on dit écriture, on pense lecture, quelle genre de lecture préfèrez-vous Edouard?
J’aime ressentir des émotions, lire des choses qui n’ont pas qu’un unique palier de compréhension, ce qui amène à réfléchir au-delà des propos mêmes de l’auteur. Si je me sens poisseux en lisant ou si je fais une nuit-blanche à cogiter, alors je suis heureux.
Le format de la nouvelle me plaît beaucoup, et j’ai le plus grand respect pour celles et qui qui évrivent aussi bien des nouvelles que des romans. Stephen King, au hazar ! Mais aussi, bien sûr, les Grands Ecorchés comme Philip K. Dick et H. P. Lovecraft. Dans un genre plys dystopique, il y a celui que je considère comme Le Maître : Anthony Burgess.
J’aime certaines poésies également, comme celles écrites par Byron.
Je suppose que vous avez toujours aimé lire et ce depuis toute petit, mais est ce que vous écriviez déjà, peut-être des poèmes ou des citations ou teniez vous un journal intime ? Si oui est ce que vous les faisiez lire ?
Pas de journal intime, mais il m’arrivait effectivement d’écrire quelques petites lignes de poésies par-ci, par-là. Elles étaient vraiment très noires, je m’en suis rendu compte tardivement, mais j’avais vraiment une haine profonde pour l’espèce humaine (ce qui est toujours le cas, je vous rassure !) au milieu de laquelle je devais malheureusement cohabiter.
J’ai écris les deux nouvelles dont je vous parlais au début, inspirées toutes deux de romans de Jules Verne et que mon père a lu avec délectation. Il faudrait que je les retrouve aujourd’hui pour savoir ce qu’elles valaient réellement.
Mon professeur de Français de 4ème, également, qui adorait mes poésies. La première fois qu’elle m’a lu, elle était convaincue que j’avais écrit un texte tiré d’un poéte français (dont je ne me souviens plus le nom) mais elle a fini par comprendre que ce n’était pas le cas. Il m’arrivait de faire mes rédactions sous la forme de poésie, au lieu de prose. Avec elle, cela passait très bien, mais l’année suivante, ce n’était pas le même professeur ni la même chanson !
A propos de chansons, j’en écrivais également, que je mettais en musique dans ma tête, mais elles n’ont pas dépassé mon lobe droit. A moins que ce ne fut le gauche…
Dites moi Edouard, je suis curieuse, avant la publication de votre livre, connaissiez-vous d’autres écrivains? Des éditeurs ? Qu’est ce qui vous donné l’idée de publier votre ouvrage ?
Alors, non, je ne connaissais pas le moindre auteur. Mon ex connait un certain Maxime C., mais ne voulant pas de piston (oui, je sais, c’est stupide), je reste à ma place en tant qu’indépendant. Et je rame (rire) !
Si vous êtes passé par une ME, quels ont été vos rapports avec l’éditeur, comment a-t-il réagi à la lecture de votre texte, vous at-il demandé de faire des modifications, style refaire certains passages ou en supprimer ?
Je ne suis pas passé par une maison d’édition, mais la seule que j’ai contactée à ce jour m’a fait un très bon retour (une note à la main, inscrite sur la carte de visite de la Responsable Editioral) : « Des textes d’une grande modernité, rythmés, efficaces, [et un mot que je n’arrive pas à lire] ». Elle m’a par ailleurs expliqué au téléphone qu’il n’y avait rien à changer dans les textes, que le commité de lecture n’avais identifié que « deux ou trois coquilles » à corriger.
J’ai interprété cela comme un retour positif.
Hélas, cette maison d’édition faisait partie de celles qui ne prennent pas plus de zéro risque…
Si vous avez choisi l’auto édition, vous voulez bien nous expliquer en quelques mots comment çà c’est passé, correction du texte, fabrication de la couverture, mise en page, détermination du prix, choix de la plateforme de vente etc…
Pour la correction des textes, je fais la première, puis deux autres personnes en font deux lectures chacune (l’une, puis l’autre, puis l’une, puis l’autre) ; enfin, je fais la toute dernière relecture. C’est assez efficace ! Microsoft Word dispose également d’un correcteur grammatical qui, je l’ai découvert tout récemment, s’est très fortement amélioré et, s’il lui arrive encore de faire des erreurs sur des tournures un peu… disons… inhabituelles, le résultat est tout de même proban.
Pour ce qui est de la plate-forme de vente, je passe par Amazon, Kobo et la Fnac pour les eBooks, ainsi que Bookelis pour l’édition brochée. Je passais par Amazon pour la version brochée de Recueil n.1, mais je ne pouvais pas faire ce que je voulais en terme de couverture (si vous vous rappelez ce que j’ai dit plus haut, j’ai toujours une idée très précise du résultat que je veux obtenir). Bookelis me donne entière satisfaction, pourvu que l’on fasse la couverture manuellement. Je n’utilise pas de PAO, mais Paint.NET et Affinity Photo et je joue avec les calques.
Côté mise en page, j’ai commis l’erreur d’utiliser le modèle fourni par Amazon pour écrire Recueil n.1 car j’ai eu vraiment beaucoup de mal à publier au format ePub par la suite. Le modèle était criblé d’erreurs dans les balises XML.
Pour Aux origines et Entropiae, je n’ai pris aucun modèle, je suis parti d’un « modèle blanc » et j’ai essayé de faire le plus léger possible. Je n’ai connu aucun déboire en procédant ainsi.
Dites moi Edouard , est-ce que vous faitez vous-même la promotion de votre livre ? Si oui, comment vous y prenez-vous ? Vous faites des salons et des séances de dédicaces en librairie pour vous faire connaître ? Comment çà se passe t-il ?
Ah là là ! Je ne dirais pas que je fais la promotion moi-même mais que j’essaie. Je communique via les réseaux Twitter et Facebook et j’ai encore 6 Services Presse en attente sur SimPlement. Je suis en relation avec quelques bloggers également. Mais la promotion, c’est vraiment l’étape qui correspond le moins à ma personnalité car je ne suis pas assez « requin » pour cela.
Je n’ai pas encore participé à un salon mais je compte m’inscrire à celui de Provins, en fin d’année je crois (il faut encore que je vérifie). Et pour ce qui est des librairies, j’aurais vraiment trop peur que personne ne viennent me voir, ou juste par complaisance. Je n’ai vraiment pas assez confiance en moi pour tenter l’expérience.
Avant de nous quitter, accepteriez vous de vous projetez dans une histoire imaginaire ? Imaginons que lors d’un salon, vous faites la rencontre d’un jeune homme fort sympathique, qui vous achète un livre, avant de partir, il vous demande une carte de visite, que vous lui donnez avec plaisir… Un mois plus tard, vous recevez un appel téléphonique de ce jeune homme qui vous dit « Bonjour Edouard, nous nous sommes rencontrés au salon du livre de Lyon, je vous ai acheté un livre, je vous tél parce que j ai adoré… Je suis l’assistant de Jean-Pierre Jeunet , il voudrait adapter votre livre au cinéma ». Quelle serait votre réaction ?
Oh là ! Vous avez son numéro de téléphone, que je l’appelle de suite ??? (rires)
Ma première réaction serait de douter, mais même lorsque je sais que j’ai un escroc en face de moi, je « joue » avec lui pour lui faire croire que… Mais en fait, à la fin, non. Et qui sait, s’il arrivait à me démontrer qu’il est vraiment l’assistant de ce Grand Monsieur, alors je tenterais l’aventure, bien sûr. Ce n’est pas comme se tenir dans une librairie pour une séance de dédicaces. Plus le niveau de difficulté est grand et plus le domaine m’est inconnu, plus je suis motivé et, je l’avoue, mieux je m’en sors. Jusqu’à présent en tout cas.
Notre interview se termine, je vous remercie Edouard , d’avoir accepté de répondre à mes questions, j’ai été ravie de faire votre connaissance, au plaisir de vous lire…
Amicalement
TABLE RONDE AUTOUR DES LIVRES
Mais c’est moi ! Bonne continuation et continuez à faire cet excellent travail !
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